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Le duplicate content autorisé (dans certains cas)

Lucas Perrosé . 25 juillet 2013
La nouvelle pourra en étonner certains, mais le duplicate content, c’est-à-dire des contenus similaires sur un même site ou entre plusieurs, peut être accepté par Google, dans certains cas et sous certaines conditions, comme le précise Matt Cutts dans une nouvelle vidéo.

Pourquoi ne fait-on pas de duplicate content ?

Cette pratique est avérée comme néfaste pour le référencement naturel et n’est donc pas pratiquée par la plupart des référenceurs. Copié-Collé pur et simple d’un contenu, le duplicate content consiste donc à publier deux contenus identiques sur des pages différentes : le duplicate peut être présent sur un même site (son impact est alors moins négatif) ou sur deux sites différents, et c’est surtout là que Google peut intervenir et faire chuter le référencement naturel. Mais là où l’effort d’originalité dans la création de contenu peut être mis à mal, c’est lorsqu’il s’agit de publier des textes de loi, par exemple, comme pour les mentions légales d’un site, ses conditions de vente,… Car il est vrai que tous les sites ont une exigence de publier leurs mentions légales, qui, au final, sont toutes plus ou moins les mêmes et se fondent sur des schémas types. Un internaute a donc directement posé la question à Matt Cutts, afin de savoir si oui ou non, le duplicate content de textes juridiques avait un impact sur le SEO.

Pas d’inquiétude à avoir selon Matt Cutts

Le responsable anti-spam de Mountain View a donc répondu à la question « Est-ce que la duplication de textes obligatoires légalement (comme par exemple les mentions légales) peuvent affecter le classement d’un site sur les moteurs de recherche ? » en avançant les arguments suivants : selon lui, il n’y a de raison de se faire sanctionner par Google pour une telle action. En effet, Matt Cutts déclare que la duplication de ce genre de contenus obligatoires n’est pas dérangeant, d’autant que les sites n’ont pas le choix et que les écrire relève parfois du challenge lorsque l’on n’est pas familier avec ce genre de textes. Attention toutefois, cette acceptation du duplicate content reste une exception, et Matt Cutts clarifie bien les choses en précisant que le duplicate de contenus obligatoires est autorisé seulement si ce texte n’est pas truffé à outrance de mots-clés ou qu’il soit considéré comme du spam. Dans ce cas, Google saura se faire comprendre ! Il s’agit toutefois d’une bonne nouvelle, qui ne change rien fondamentalement au travail de SEO, mais qui pourrait faciliter la vie de certains rédacteurs, tout en sachant qu’il est toujours possible de dupliquer ce genre de textes et de désindexer ces pages, évitant à Google de passer dessus.

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