Smartphones et tablettes sont des produits encore récents mais leur rapide essor aura davantage changé le visage d’internet qu’on aurait pu le penser. Aujourd’hui, les internautes ne sont plus derrière leur écran d’ordinateur au travail ou à la maison : ils naviguent sur le web dans le train, le métro, le bus ou en marchant dans la rue. Et cette petite révolution impose de nouvelles contraintes.
Choisir le responsive design pour vos visiteurs
Le responsive design désigne le fait qu’un site (sa structure et son habillage) s’adapte à la taille d’un écran. Mais cette adaptabilité ne se traduit pas par une réduction de la taille du site pour qu’il soit entièrement visible dans un écran de smartphone, obligeant alors à zoomer pour pouvoir lire. Non, le responsive design adapte la forme du site à l’écran, c’est-à-dire que, sous une certaine dimension (en pixels), le site présente le design A, et au-dessus de cette dimension, un design B. Les deux designs sont bien évidemment similaires, et le nombre de paliers influençant la forme du site peuvent être plus ou moins nombreux. En règle générale, on distingue le design standard (980 pixels de large, adapté à tous les écrans d’ordinateur), la version tablette (640 pixels de large) et la version mobile (320 pixels de large).
Mais si un site n’ayant pas été pensé pour le responsive design peut s’afficher sur un écran de téléphone sans difficulté, il n’offre toutefois pas une navigation très confortable. En effet, avec 980 pixels de large, pour s’afficher en entier sur un écran en faisant 320, il sera réduit par 3. Pour pouvoir lire les informations, voir les produits, appuyer sur des boutons, l’utilisateur devra zoomer et manquera de précision. Avec une version responsive d’un site, vous améliorez considérablement la satisfaction du visiteur : toute l’ergonomie est repensée pour respecter les contraintes du format. Le surplus est souvent retiré pour ne conserver que l’essentiel, c’est-à-dire les onglets d’un menu, les produits phares, les nouveautés, etc… C’est d’autant plus vrai et plus important pour le e-commerce, où 30% des visiteurs utilisaient des tablettes ou smartphones en 2013 : proposer un responsive design, c’est donc améliorer son taux de transformation en permettant à ces 30% de naviguer de manière optimale sur le site, limitant le taux de rebond lié à une forme de « découragement » de la part des internautes mobiles en arrivant sur un site trop « complexe » à prendre en main.
Le responsive design et le référencement naturel
Avoir un site adapté pour les différents supports web est donc un très bon point lorsque l’on cherche à optimiser la navigation des internautes. Mais cette modification du site selon les formats d’écran ne nuirait-elle pas à son positionnement dans les SERP ?
Eh bien non, le responsive design ne nuit pas au SEO, bien au contraire : en s’adaptant aux supports, le site reste donc toujours le même, il possède la même URL, quel que soit la manière dont on y accède (contrairement à un site proposant une version mobile, qui s’affiche uniquement sur smartphone ou tablette et dont l’URL change, comme par exemple : m.lesite.fr). De fait, tout le travail effectué pour référencer le site n’est pas perdu, ni diminué, ce qui lui permet de garder ses positions y compris dans les SERP mobiles. Il y a donc tout intérêt à préférer l’option responsive plutôt que de développer une version mobile à l’URL modifiée, qui perdrait alors une partie de la puissance SEO du site « normal ». De plus, il est également conseillé de proposer un site en responsive puisque la firme de Mountain View le recommande, et si le contraire ne vous pénalisera pas, mieux vaut tant qu’à faire
suivre les consignes de Google.