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Droit à l’oubli : Bing s’y met aussi

Lucas Perrosé . 22 juillet 2014
Après Google en mai dernier, c’est désormais au tour de Bing, le moteur de recherche de Microsoft et principal concurrent de celui de Mountain View, de proposer aux internautes européens de supprimer certaines données les concernant.

Bing se plie à la législation européenne

Le droit à l’oubli proposé par Google se retrouve donc dès à présent sur Bing, qui entre donc en conformité avec la loi de l’Union Européenne. Pour protéger toujours plus la vie privée des internautes, ces derniers pourront donc demander au moteur de recherche de supprimer des résultats permettant d’accéder à des données qu’ils jugent privées, inadaptées à une présence sur le web.

Le processus du droit à l’oubli de Bing

Alors que Google aurait déjà reçu plus de 70 000 demandes de droit à l’oubli depuis le lancement du formulaire (dont plus de 14 000 demandes pour la France, qui est en pole position), Bing vient donc de mettre à disposition une page dédiée de demande de retrait des résultats dans les SERP, accessible ici. Comme pour celui de Google, le formulaire de Microsoft se décline donc en plusieurs questions/étapes qui permettent de renseigner son identité, les problèmes rencontrés et les liens jugés dérangeants. Bing rappelle par ailleurs que ce service est également accessible aux mineurs. Quoi qu’il en soit, le droit à l’oubli n’est pas automatique. Bing rappelle ainsi que « au regard de ces éléments, toute demande n’aboutira pas à la suppression systématique des résultats de recherche », raison pour laquelle le formulaire se doit d’être le plus précis possible pour que les équipes du moteur puisse estimer au mieux si les liens présentés nuisent réellement à la vie privée. L’occasion est également bonne pour rappeler que la vie privée sur internet dépend pour beaucoup des choses que l’on publie soi-même. Si l’on ne souhaite donc pas retrouver des photos ou des informations peu pertinentes, mieux vaut d’abord commencer par éviter de les poster, notamment sur les réseaux sociaux. Là où l’information circule extrêmement vite, la vigilance est de mise !

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